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penseeschretiennes
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Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
08.12.2008
Dernière mise à jour :
08.12.2008

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jesus l'enfer , le purgatoire , l'eucharistie

jesus l'enfer , le purgatoire , l'eucharistie

Publié le 08/12/2008 à 12:00 par penseeschretiennes
jesus enfer purgatoire eucharistie Posté le 08.12.2008 par penseeschretiennes
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.


Ce sont des réflexions que je me suis faite pour les transmettre … Afin que La Parole du Seigneur puisse se répandre …. Afin de ne pas garder pour moi ce que Le Seigneur m’enseigne, mais de pouvoir le partager avec ceux que j’aime.

Ces jours-ci, j’ai écrit quelques réflexions en m’inspirant de passages dans les livres de Maria Valtorta (auquel, j’espère vous n’êtes pas récalcitrant).
Trois voyantes ont reçu ces visions complètes : la bienheureuse Marie d'Agréda (María Jesús de Ágreda; 1602-1665), la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich (Anna Katharina Emmerick; 1774-1824) et Maria Valtorta.
Toutes ces voyantes ont en commun d'avoir vu une très grande polémique autour de leur œuvre et d'avoir eu une vie de souffrance acceptée.
L'intérêt de l'œuvre de Maria Valtorta tient principalement en trois points :
1. Alors que les visions de Marie d'Agréda, concernent la vie de Marie, peu connue des Évangiles, celles de Maria Valtorta, comme d'ailleurs celles d'Anne-Catherine Emmerich, relatent en plus la vie de Jésus, autrement dit l'Évangile. L'œuvre de Maria Valtorta est si précise dans cette relation qu'une concordance exacte a pu être établie entre les quatre Évangiles et l'œuvre de Maria Valtorta. [1]
2. Alors que les visions de Marie d'Agreda souffrent d'une narration tardive (à plus de trente ans de distance) et que celles d'Anne-Catherine Emmerich souffrent d'une narration indirecte (Clemens Brentano et ses héritiers), celles de Maria Valtorta sont retranscrites immédiatement et directement après les visions.
3. Enfin, plus encore qu'Anne-Catherine Emmerich, Maria Valtorta rapportent la vision historique des scènes d'Évangile, sans interférer dans leur narration. Les enseignements (de Jésus) sont distincts et rapportés dans la série des trois "Cahiers".
Même dans ces conditions, l'étude comparative des œuvres de ces trois voyantes met en lumière des différences mineures, probablement dû à leur mode de retransmission. On ne peut réellement conclure à l'influence de l'une sur l'autre ou à l'influence des textes apocryphes sur elles. Par contre, il y a des convergences intéressantes entre ces voyantes : Marie confiée au Temple à l'âge de trois ans, les modalités de choix de Joseph comme époux, le mode de crucifixion,
http://maria.valtorta.free.fr/
Ouverture du site, avec tout ce qui s’y rapporte.
http://www.maria-valtorta.org/
Toute l’œuvre dans son intégralité sur les 10 tommes de « l’évangile tel qu’il m’a été révélé ».


Ma première réflexion est sur la mission de Jésus sur terre (décrite par Lui-même au temple), sur l’enfer, le purgatoire (pour ceux qui n’y croient pas) et sur le sens de l’Eucharistie.


Dieu nous aime tellement qu’Il a voulu mourir pour nous sauver.
(Je cite un passage où Jésus parle de sa mission aux Juifs du Temple)
Qui doit être le Christ ? Un ange ? Plus qu'un ange. Un homme ? Plus qu'un homme. Un Dieu ? Oui, un Dieu. Mais avec une chair qui Lui est unie, pour pouvoir accomplir l'expiation de la chair coupable. Toute chose doit être rachetée par la matière avec laquelle elle a péché. Dieu aurait dû par conséquent envoyer un ange pour expier les fautes des anges tombés, et qui expiât pour Lucifer et pour ses disciples angéliques. Car, vous le savez, Lucifer aussi a péché. Mais Dieu n'envoie pas un esprit angélique pour racheter les anges ténébreux. Ils n'ont pas adoré le Fils de Dieu, et Dieu ne pardonne pas le péché contre son Verbe engendré par son Amour. Pourtant Dieu aime l'homme et Il envoie l'Homme, l'Unique parfait, pour racheter l'homme et obtenir la paix avec Dieu. Et il est juste que seul un Homme-Dieu puisse accomplir la rédemption de l'homme et apaiser Dieu.
Le Père et le Fils se sont aimés et compris. Le Père a dit : "Je veux". Et le Fils a dit : "Je veux". Et puis le Fils a dit : "Donne-moi". Et le Père a dit : "Prends", et le Verbe eut une chair dont la formation est mystérieuse, et cette chair s'appela Jésus Christ, Messie, Celui qui doit racheter les hommes, les amener au Royaume, vaincre le démon, briser l'esclavage.
Vaincre le démon ! Un ange ne le pouvait pas, ne peut pas, accomplir ce que le Fils de l'homme peut accomplir. Et pour cela, voilà que Dieu appelle pour la grande œuvre non pas les anges, mais l'Homme. Voici l'Homme de l'origine duquel vous êtes incertains, ou négateurs, ou pensifs. Voici l'Homme. L'Homme que Dieu accepte. L'Homme qui représente tous ses frères. L'Homme comme vous pour la ressemblance, l'Homme supérieur et différent de vous pour la provenance, qui non d'homme, mais de Dieu engendré et consacré pour son ministère, se tient devant l'autel élevé, afin d'être Prêtre et Victime pour les péchés du monde, Pontife éternel et suprême, Souverain Prêtre selon l'ordre de Melchisédech.
Ne tremblez pas ! Je ne tends pas les mains vers la tiare pontificale. Un autre diadème m'attend. Ne tremblez pas ! Je ne vous enlèverai pas le Rational. Un autre est déjà prêt pour Moi. Mais tremblez seulement que pour vous ne serve pas le Sacrifice de l'Homme et la Miséricorde du Christ. Je vous ai tant aimés, je vous aime tant que j'ai obtenu du Père de m'anéantir
Moi-même. Je vous ai tant aimés, je vous aime tant que j'ai demandé de consumer toute la Douleur du monde pour vous donner le salut éternel.
Pourquoi ne voulez-vous pas me croire ? Ne pouvez-vous croire encore ?
N'est-il pas dit du Christ : "Tu es Prêtre éternellement selon l'ordre de Melchisédech"[5][5]? Mais quand a commencé le sacerdoce ? Peut-être au temps d'Abraham ? Non. Et vous le savez. Le Roi de Justice et de Paix qui apparaît pour m'annoncer, par une figure prophétique, à l'aurore de notre peuple, ne vous avertit-il pas qu'il y a un sacerdoce plus parfait, qui vient directement de Dieu, de même que Melchisédech dont personne n'a jamais pu donner l'origine et que l'on appelle "le prêtre" et qui demeurera prêtre éternellement ? Ne croyez-vous plus aux paroles inspirées ? Et si vous y croyez, comment donc, Ô docteurs, ne savez-vous pas donner une explication acceptable aux paroles qui disent, et elles parlent de Moi : "Tu es prêtre éternellement selon l'ordre de Melchisédech"?
Il y a donc un autre sacerdoce, en outre, avant celui d'Aaron. Et de ce sacerdoce il est dit "tu es", non pas "tu as été", non pas "tu seras". Tu es prêtre pour l'éternité. Voilà alors que cette phrase annonce que l'éternel Prêtre ne sera pas de la souche connue d'Aaron, ne sera d'aucune souche sacerdotale, mais sera d'une provenance nouvelle, mystérieuse comme Melchisédech. Il appartient à cette provenance. Et si la Puissance de Dieu l'envoie, c'est le signe qu'il veut rénover le Sacerdoce et le Rite pour qu'il devienne utile à l'Humanité.
Connaissez-vous mon origine ? Non. Connaissez-vous mes œuvres ? Non. Voyez-vous leurs fruits ? Non. Vous ne connaissez rien de Moi. Vous voyez donc qu'en cela aussi, je suis le "Christ" dont l'Origine, la Nature et la Mission doivent être inconnues jusqu'au moment où il plaira à Dieu de les révéler aux hommes. Bienheureux ceux qui sauront, qui savent croire avant que la Révélation terrible de Dieu ne les écrase de son poids contre le sol et ne les y cloue et ne les brise sous la fulgurante, puissante vérité tonnée par les Cieux, criée par la Terre: "Lui était le Christ de Dieu".
Vous dites : "Lui est de Nazareth. Son père, c'était Joseph. Sa Mère, c'est Marie". Non, je n'ai pas de père qui m'ait engendré comme homme. Je n'ai pas de mère qui m'ait engendré comme Dieu. Et pourtant j'ai une chair et je l'ai assumée par l'œuvre mystérieuse de l'Esprit, et je suis venu parmi vous en passant par un tabernacle saint. Et je vous sauverai, après m'être formé Moi-même par la volonté de Dieu, je vous sauverai, en faisant sortir mon véritable Moi-même du Tabernacle de mon Corps pour consommer le grand Sacrifice d'un Dieu qui s'immole pour le salut de l'homme.
Père, mon Père ! Je te l'ai dit au commencement des jours: "Me voici pour faire ta Volonté"[6][6]. Je te l'ai dit à l'heure de grâce avant de te quitter pour me revêtir de la chair pour pouvoir souffrir : "Me voici pour faire ta Volonté". Je te le dis encore une fois pour sanctifier ceux pour lesquels je suis venu : "Me voici pour faire ta Volonté". Et je te le dirai encore, toujours, jusqu'à ce que ta Volonté soit accomplie..."
Jésus, qui a levé les bras vers le ciel pour prier, les abaisse maintenant, les croise sur sa poitrine et incline la tête, ferme les yeux et s'abîme dans une prière secrète


Comment en réponse à cet Amour, ne pas brûler d’amour pour Dieu, pour Sa Sainte Maman qu’Il nous a donné. Comment ne pas rechercher comment répondre à Son Amour …. Dieu d’amour, Dieu créateur, Dieu immensité de sa miséricorde qui veut mourir et souffrir pour nous sauver. Mais pour que Son Sacrifice serve, Il a besoin de notre amour.

Pour Lui et par Lui, Aimer toute personne quelle qu’elle soit …. Aimer, pardonner, … rejeter tout ce qui est mal (en soi et dans les autres) mais ne pas condamner la personne elle-même (prier pour elle, pleurer pour ses péchés, mais ne pas condamner …. Chercher à ne pas voir le mal qu’elle fait …. Mais le bien qu’elle peut faire par ailleurs (voir dans Maria Valtorta, les constantes remises en place de Jésus aux apôtres vis à vis de Juda) …. Plus la personne est pécheur, plus il faut l’aimer …. Juda a été celui des apôtres pour lequel Jésus a témoigné concrètement le plus d’Amour.
Jésus cache aux apôtres, le mal que Juda fait pour que ceux-ci ne pensent que du bien de lui.
Ne pas raconter le mal que font certains, pour que l’on puisse toujours ne penser que du bien d’eux et leur témoigner de l’amour.

Par Amour pour Notre Dieu, rejeter le mal, même en pensée, ne pas condamner les autres, mais bénir et prier pour eux

Penser toujours à Lui, et faire tout par Amour pour Lui.
Je voulais maintenant vous parler d’une image (ou vision) que j’avais eu dans la prière qui peut être pour chacun, et que je vais vous interpréter ensuite :

Tu te trouves à l’entrée d’une pièce où il y a le feu un peu partout sur le sol, avec des flammes de plus en plus fortes en allant de l’autre coté de la pièce.
Même si tu peux arriver à passer, tu risques non seulement d’avoir très chaud, de respirer beaucoup de fumée, mais aussi de te brûler plus ou moins fortement aussi bien par la chaleur du sol que directement par les flammes, en traversant de l’autre coté.
Maintenant, de l’autre coté, il y a une pièce (que les flammes ne peuvent pas atteindre) dans laquelle se trouvent des bibelots auquel tu pourrais tenir (pour certains la religion n’est pas plus que cela).
A quoi, vas-tu penser alors ?
Tu vas penser que si tu traverses, tu vas te brûler (peut-être fortement), et tu renonceras à ces bibelots à cause du risque trop important de te brûler.
Maintenant, si de l’autre coté, dans cette autre pièce, il n’ y a pas des bibelots, mais ton bébé, L’Amour de ta vie, à quoi vas-tu penser alors ?
Tu ne penseras, ni ne verras le feu, les flammes et les brûlures, tu ne verras que Ton Amour, et tu vas courir vers Lui, sans même réfléchir, ni même sentir les brûlures et blessures, même très fortes, que tu te feras en traversant, pour aller vers Lui.

En fait, c’est Le Seigneur qui est de l’autre coté, avec le Bonheur éternel. Si tu ne regardes que vers Lui, si tu cours vers Lui, tu en oublieras les douleurs mêmes très fortes de cette vie, pour ne penser qu’au Bonheur éternel qui t’attend prés de Lui.

La pièce qui brûle, avec des flammes sur le sol, c’est la vie, notre vie sur terre.
Nous sommes d’un coté de la vie, et devant nous, un chemin plein d’embûches, de blessures et de souffrances.
De l’autre coté de la pièce se trouve une autre pièce où les flammes ne vont pas. C’est Dieu qui s’y trouve, avec la promesse d’un bonheur éternel, avec Lui. Il est dans cette deuxième pièce, Il nous attends et nous appelle …. Il nous implore même de venir à Lui.
Ces appels sont notre force pour avancer.
Et plus nous avançons dans la pièce pleine de flammes, plus nous nous rapprochons de Dieu, plus les embûches et les flammes sont fortes et nous blessent.
Dans la pièce, les embûches et les flammes sont mises par le démon, qui va accroître les pièges et sa haine, plus nous nous rapprochons de Dieu.

Si pour nous Dieu (et à ce titre, l’Eglise et la religion, même notre prochain) ou n’existent pas, ou ne valent rien, ou encore valent beaucoup moins que notre vie, ou simplement des simples blessures que nous pourrions avoir, alors nous ne verrons que les obstacles et les risques, et alors nous ne traverseront pas.
Pire encore, nous risquons de faire demi-tour, pour fuir le feu et la chaleur ….. pour nous retrouver à l’extérieur ….. en enfer, pour notre malheur éternel.

Si pour nous, Dieu compte plus que notre vie, et que nos blessures …. Si en plus, c’est Notre AMOUR, Notre VIE (comme l’est notre bébé), alors nous seulement nous traverserons la pièce, en ne voyant que Lui, en suivant tout ce qu’Il nous dit, en aimant d’un cœur pur, en pardonnant, en se sacrifiant, mais nous ne sentirons pas les blessures, même très fortes, car notre Cœur ne verra que Lui.

Maintenant si notre amour et notre foi sont bien trop faible, nous ferons une toute petite partie du chemin, mais le reste nous devrons le faire au purgatoire

Pour conclure, il ne s’agit pas d’attendre que l’église se convertisse pour se convertir, mais de se convertir pour que l’église se convertisse.
Lorsque Jésus est venu sur terre, beaucoup de responsables religieux étaient profondément corrompus, pervers, fourbes, menteurs et voleurs (mais pas tous, certains étaient profondément croyant et juste, certains sont devenus de grand Saints, comme Gamaliel, Etienne, Paul, etc. …) …. Mais Jésus n’a pas dit aux gens : « attendez que je les ai convertis, après vous pourrez vous convertir » …
Non, c’est à chacun, en conscience, dans le fond de son cœur, dans son âme, de dire au Seigneur, s’il croit en Lui, s’il croit à Son Amour, à Sa Miséricorde, à son sacrifice sur une Croix pour nous arracher au péché et à la mort, pour laver et purifier notre âme afin de pouvoir hériter de ce qu’Il veut nous donner.
Il nous donne de recevoir en héritage Sa Divinité dans Le Paradis éternel, et de partager en Sa Présence, un Bonheur éternel tel que l’on ne peut l’imaginer sur terre. Pas pour quelques jours, pas pour quelques dizaines d’années, pas pour quelques centaines d’années, pas pour quelques millions, milliers ou milliards d’année, mais pour l’éternité.

Alors, si pour en arriver là, nous devions souffrir sur cette terre, même toute la vie que nous y passons, même si elle dure plus de 100 ans, qu’est-ce par rapport au bonheur éternel (bonheur d’une intensité que l’on ne peut imaginer) qui nous attend … même pas l’équivalent d’un millième de seconde de souffrance, par rapport à une année d’intense Bonheur.

Par contre jouir des plaisirs de la vie sur cette terre, sans penser aux autres (que par la force des choses nous faisons souffrir), ne rechercher que le bonheur des sens sur cette terre et en perdre son âme, alors qu’est-ce que ce semblant de bonheur, cet étourdissement des réalités de le vie et de ceux qui souffrent atrocement sur cette terre, même s’il durait plus de 100 ans, par rapport aux souffrances éternelles qui nous attendent, et infiniment plus fortes que les plus atroces souffrances pouvant être vécues sur terre … même pas l’équivalent d’un millième de seconde de bonheur, par rapport à une année de souffrances atroces.

Le Seigneur a obtenu notre Rédemption à chacun, en acceptant volontairement de souffrir et de mourir sur une Croix, en prenant sur Lui, tous nos péchés … mais à nous d’accepter de nous convertir, de croire en Lui, en Son Amour, en Sa Miséricorde, au Bonheur éternel qu’Il nous promet, si nous prenons Son Chemin … le même chemin que Lui … conversion, amour, miséricorde, réparations pour nos péchés et ceux de notre prochain …. FOI, ESPERANCE et CHARITE …. Sinon Son Sacrifice devient inutile.

Et croire en Lui n’est pas une question de connaissance intellectuelle, mais à celui qui cherche profondément, du fond de son cœur et de son âme, Le Seigneur se laisse trouver et le conduit sur Son Chemin, en purifiant peu à peu son Ame, en faisant grandir en lui l’Amour, La Miséricorde, et Le désir de sacrifice en réparation pour le mal que nous avons fait et pour celui fait par ceux autour de nous.
A celui qui ne veut pas le chercher, Il ne se montre pas et le laisse faire ce qu’il veut…. Jusqu’au jour du Jugement … au moment de notre mort.
Mais par nos prières, nos souffrances et nos sacrifices pour nos frères, alors Le Seigneur peut quand même intervenir en eux, et essayer de se montrer.
Jusqu’au moment de la démarche personnelle de la personne, de son repentir et de sa conversion.

L’ENFER :
Et pour ceux qui continuerais à penser, que, à cause de la bonté de Dieu, l’enfer n’existe pas, reportez-vous à la bible, ainsi qu’à la lecture de Maria Valtorta.
Par exemple, lors de la parabole du « pauvre Lazare et du mauvais riche » où il parle de DORAS et du berger Jonas.

Extrait sur la mort de Doras :
Profanateurs du miracle. Profanateurs de l’homme, tueurs, sacrilèges ! Dehors ! Éloignez-vous de ma présence ! Assez ! Je dis: assez. Et je puis le dire car je suis la Divine Parole expression de la Pensée Divine. Partez !"
Jésus, debout sur la pauvre estrade, effraye par sa majesté. Le bras tendu, il indique la porte de sortie, ses yeux, comme des feux d’azur, semblent foudroyer les pécheurs présents. La bambine qui était à ses pieds se met à pleurer et court vers sa maman. Les disciples se regardent étonnés et cherchent à voir à qui s’adresse l’invective. La foule aussi se retourne, le regard interrogateur.
Voilà que finalement le mystère s’explique. Au fond, hors de la porte, à moitié caché derrière un groupe de gens du peuple de grande taille, se montre Doras. Encore plus sec, jaune, ridé, tout nez et menton. Il a avec lui un serviteur qui l’aide à se déplacer car il paraît à moitié accidenté. Et qui donc l’avait aperçu, là au milieu de la cour ? Il ose parler de sa voix éraillée : "C’est à moi que tu parles ? C’est pour moi ce que tu dis ?"
"Pour toi, oui. Sors de ma maison.
"Je sors. Mais bientôt nous ferons les comptes, n’en doute pas."
"Bientôt ? Tout de suite. Le Dieu du Sinaï, je te l’ai dit, t’attend."
"Toi aussi, malfaisant, qui as fait arriver sur moi le malheur et les animaux nuisibles de la terre. Nous nous reverrons. Et ce sera ma joie."
Oui. Et tu ne voudras pas me revoir car Moi, je te jugerai."
"Ah ! Ah ! maléd..." Il s’embrouille, murmure et tombe.
"Il est mort !" crie le serviteur. "Le maître est mort ! Béni sois-tu, Messie, notre vengeur !"
"Non, pas Moi. Dieu, le Seigneur Éternel. Que personne ne se souille. Que le serviteur seul s’occupe de son maître. Et sois bon pour son corps. Soyez bons, vous tous, ses serviteurs. Ne vous réjouissez pas, par rancœur de sa mort, pour ne pas mériter une condamnation. Que Dieu et le juste Jonas soient toujours pour vous des amis et Moi avec eux. Adieu."
"Mais il est mort par ta volonté ?" demande Pierre.
"Non, mais le Père est entré en Moi... C’est un mystère que tu ne peux comprendre. Sache seulement qu’il n’est pas permis de s’attaquer à Dieu. Lui se venge par Lui-même."
"Mais ne pourrais-tu pas alors dire au Père de faire mourir tous ceux qui te haïssent ?"
"Tais-toi ! Tu ne sais pas de quel esprit tu es ! Je suis la Miséricorde et non la Vengeance."

Commentaire de Jésus sur la mort de Doras
Hier vous avez vu le châtiment qui atteint ceux qui se moquent de Dieu. Le Dieu Éternel, plein de pitié pour qui se repent, n'est au contraire que sévérité pour celui qui ne se repent pas et n'accepte pas de changer. Vous venez à Moi pour entendre la parole de Dieu. Vous venez à Moi pour avoir le miracle. Vous venez à Moi pour avoir le pardon. Et le Père vous donne la parole, le miracle et le pardon. Et Moi, je ne regrette pas le Ciel parce que je peux vous donner le miracle et le pardon et que je puis vous faire connaître Dieu.
L'homme est tombé hier, foudroyé comme Nadab et Abiu, par le feu de la colère divine. Mais pour vous, abstenez-vous de le juger. Seulement que ce qui est arrivé, nouveau miracle, vous fasse réfléchir sur la manière d'agir pour avoir Dieu pour ami. Lui voulait l'eau de la pénitence, mais sans esprit surnaturel. Il la voulait avec une mentalité humaine. Comme une pratique magique qui le guérît de la maladie et le délivrât du malheur. Son corps et sa récolte, il n'avait pas d'autre but. Rien pour sa pauvre âme. Elle n'avait pas de valeur pour lui. Ce qui comptait pour lui, c'était la vie et l'argent.
Je dis : le cœur est là ou est le trésor et le trésor est là où est le cœur. C'est donc dans le cœur que se trouve le trésor. Lui, dans le cœur n'avait soif que de vivre et de posséder beaucoup d'argent. Comment le procurer ? Par un moyen quelconque, même par le crime. Et alors, demander le baptême n'était-ce pas se moquer de Dieu et Le tenter ? Il aurait suffi d'un repentir sincère pour sa longue vie de péché, pour lui procurer une sainte mort et même ce qu'il pouvait avoir avec justice sur la terre. Mais lui était l'impénitent. N'ayant jamais aimé personne en dehors de lui-même, il en arriva à ne pas s'aimer lui-même car la haine tue jusqu'à l'amour animal et égoïste qu'on a pour soi. C'étaient les larmes d'un repentir sincère qui devaient être son eau lustrale. Et qu'il en soit ainsi pour vous tous qui m'écoutez. Car personne n'est sans péché et tous, par conséquent, vous avez besoin de cette eau. Elle descend pressée par le cœur, elle lave, rend la virginité à ce qui était profané, relève celui qui est tombé, rend la vigueur à celui que la faute avait saigné à blanc.
Cet homme ne se préoccupait que des misères de la terre. Mais il n'y a qu'une misère qui doit faire réfléchir l'homme. C'est l'éternelle misère de perdre Dieu. Cet homme n'oubliait pas de faire les offrandes rituelles, mais il ne savait pas offrir à Dieu un sacrifice spirituel, c'est à dire s'éloigner du péché, faire pénitence, demander par ses actes le pardon. Les offrandes hypocrites, faites avec des richesses provenant de biens mal acquis, c'est comme inviter Dieu à se faire complice des mauvaises actions de l'homme. Cela peut-il jamais arriver ? N'est-ce pas se moquer de Dieu que d'avoir cette audace ? Dieu repousse loin de Lui celui qui dit : "Voilà mon sacrifice" mais il brûle de continuer sa vie de péché. Est-ce que par hasard le jeûne corporel sert à quelque chose lorsque l'âme ne s'impose pas le jeûne du péché ?
Que la mort de l'homme qui a eu lieu ici vous fasse réfléchir sur les conditions nécessaires pour être vraiment aimés par Dieu, Maintenant, dans son riche palais, les parents et les pleureurs mènent le deuil sur sa dépouille que l'on va bientôt conduire au tombeau.
Oh ! Vrai deuil et vraie dépouille ! Il n'est plus qu'une dépouille ! Rien d'autre qu'un deuil sans espérance. Car l'âme, déjà morte, sera pour toujours séparée de ceux qu'il aima par parenté ou par affinité des idées. Si même un séjour identique les unit pour toujours, la haine qui y règne les séparera. Et alors la mort est une "vraie" séparation. Il vaudrait mieux que, au lieu des autres, ce soit l'homme qui pleure sur lui-même quand il a tué son âme. Et que, par ces pleurs d'un homme contrit et humble, il rende à l'âme la vie avec le pardon de Dieu.
Allez, sans haine ou commentaire, sans autre chose que l'humilité. Comme Moi qui sans haine, mais avec une juste appréciation, ai parlé de lui. La vie et la mort enseignent à bien vivre et à bien mourir, pour conquérir la Vie qui n'est pas sujette à la mort. La paix soit avec vous."
Sur Juda :
Enfin vous faire connaître le mystère de Judas, ce mystère qui est la chute d’un esprit que Dieu avait comblé de bienfaits extraordinaires. Un mystère qui en vérité se répète trop souvent et qui est la blessure qui fait souffrir le Cœur de votre Jésus.
Vous faire connaître comme on tombe en se changeant de serviteurs et de fils de Dieu en démons et déicides qui tuent Dieu en eux, en tuant la Grâce, pour vous empêcher de mettre le pied sur des sentiers d’où on tombe dans l’Abîme, et comment vous enseigner la façon de vous y prendre pour essayer de retenir les agneaux imprudents qui se poussent vers l’abîme. Appliquez votre intelligence à étudier la figure horrible et pourtant commune de Judas, complexe où s’agitent comme des serpents tous les vices capitaux que vous trouvez et que vous avez à combattre dans tel ou tel. C’est la leçon que vous devez surtout apprendre, car ce sera celle qui vous sera la plus utile dans votre ministère de maîtres spirituels et de directeurs d’âmes. Combien, dans tout état de la vie, imitent Judas en se donnant à Satan et rencontrent la mort éternelle !
Marie, La très Sainte Mère de Jésus, à Juda, après sa trahison :
"Judas !" dit Marie, "Judas, qu'es-tu venu faire ?" Les paroles mêmes de Jésus, et dites avec un amour douloureux. Judas s'en souvient et pousse un cri.
"Judas" répète Marie "qu'as-tu fait ? A tant d'amour tu as répondu en trahissant ?" La voix de Marie est une caresse tremblante.
Judas va s'échapper. Marie l'appelle d'une voix qui aurait dû convertir un démon. "Judas ! Judas ! Arrête-toi ! Arrête-toi ! Écoute ! Je te le dis en son nom : repens-toi, Judas. Lui pardonne..." Judas s'est enfui. La voix de Marie, son aspect ont été le coup de grâce, ou plutôt de disgrâce car il résiste.
Jésus dit:
"Horrible, mais pas inutile. Trop de gens croient que Judas a commis une chose de peu d'importance. Certains arrivent même à dire qu'il a eu du mérite car sans lui la Rédemption ne serait pas venue et par conséquent il est justifié devant Dieu.
En vérité je vous dis que si l'Enfer n'avait pas déjà existé, et existé parfait en ses tourments, il aurait été créé pour Judas encore plus horrible et éternel, parce que de tous les pécheurs et de tous les damnés il est le plus damné et le plus pécheur, et pour lui éternellement il n'y aura pas d'adoucissement de sa condamnation.
Le remords aurait pu aussi le sauver, s'il avait fait du remords un repentir. Mais lui n'a pas voulu se repentir. Au premier crime de trahison, encore pardonnable à cause de la grande miséricorde qu'est mon affectueuse faiblesse, il a joint les blasphèmes, les résistances aux voix de la Grâce qui voulaient encore lui parler à travers les souvenirs, à travers les terreurs, à travers mon Sang et mon manteau, à travers mon regard, à travers les traces de l'institution de l'Eucharistie, à travers les paroles de ma Mère. Il a résisté à tout. Il a voulu résister comme il avait voulu trahir. Comme il a voulu maudire. Comme il a voulu se suicider. C'est la volonté qui compte dans les choses, dans le bien comme dans le mal.
Quand quelqu'un tombe sans la volonté de tomber, je pardonne. Tu vois Pierre. Il m'a renié. Pourquoi ? Il ne le savait même pas lui exactement. Un lâche, Pierre ? Non. Mon Pierre n'était pas un lâche. Contre la cohorte et les gardes du Temple il avait osé frapper Malchus pour me défendre et risqué d'être tué de ce fait. Ensuite, il s'était enfui, sans avoir la volonté de le faire. Ensuite, il avait renié, sans avoir la volonté de le faire. Par la suite, il a bien su rester et avancer sur le chemin sanglant de la Croix, sur mon Chemin, jusqu'à arriver à la mort de la croix. Il a su par la suite donner de Moi un excellent témoignage au point d'être tué à cause de sa foi intrépide. Je le défends, mon Pierre. Sa défaillance a été la dernière de son humanité, mais sa volonté spirituelle n'était pas présente à ce moment. Elle dormait, émoussée par le poids de son humanité. Quand elle s'éveilla, elle ne voulut pas rester dans le péché et voulut être parfaite. Je lui ai pardonné tout de suite.
Judas n’a pas voulu. Tu dis qu'il paraissait fou et enragé. Il l'était d'une rage satanique. Sa terreur à la vue du chien, animal rare, en particulier à Jérusalem, venait du fait qu'on l'attribuait à Satan, depuis un temps immémorial, cette forme pour apparaître aux mortels. Dans les livres de magie, on dit encore qu'une des formes préférées de Satan pour apparaître est celle d'un chien mystérieux ou d'un chat ou d'un bouc. Judas, déjà en proie à la terreur qui lui venait de son crime, convaincu qu'il appartenait à Satan à cause de ce crime, vit Satan en cette bête errante.
Celui qui est coupable voit en tout des ombres de peur. C'est sa conscience qui les crée. Ensuite Satan excite ces ombres qui pourraient encore donner le repentir à un cœur, et en fait des larves horribles qui amènent au désespoir. Et le désespoir porte au dernier crime, au suicide, A quoi bon jeter le prix de la trahison, quand ce dépouillement n'est le fruit que de la colère et n'est pas fortifié par une volonté droite de se repentir ? Dans ce cas, se dépouiller des fruits du mal devient méritoire, mais comme il l'a fait. non. Sacrifice inutile.
Ma Mère, et c'était la Grâce qui parlait et la Trésorière qui donnait le pardon en mon nom, lui dit : "Repens-toi, Judas. Il pardonne..." Oh ! si je lui aurais pardonné ! S'il s'était jeté aux pieds de la Mère en disant: "Pitié !", elle, la Mère de Pitié, l'aurait recueilli comme un blessé et sur ses blessures sataniques, par lesquelles l'Ennemi lui avait inoculé le Crime, aurait répandu ses larmes qui sauvent et me l'aurait amené, au pied de la Croix, en le tenant par la main pour que Satan ne pût le saisir et les disciples le frapper, amené pour que mon Sang tombât d'abord sur lui, le plus grand des pécheurs. Et elle aurait été, elle, la Prêtresse admirable sur son autel, entre la Pureté et la Faute, parce qu'elle est la Mère des vierges et des saints, mais aussi la Mère des pécheurs.
Mais lui n'a pas voulu. Méditez le pouvoir de la volonté dont vous êtes les arbitres absolus. Par elle vous pouvez avoir le Ciel ou l'Enfer. Méditez ce que veut dire persister dans la faute.
Sur Sadoc :
Parcours apostolique
Ennemi acharné de Jésus. Sa condamnation est prédite avec ce signe de Jonas (5.30 – p. 201), comme celle de Simon le pharisien, Uriel, Caïphe et Anna :
"Tu vois ce signe ? C'est toi qui l'as fait. Tu as indiqué un autre signe, et quand tu le verras incisé dans la chair de l'Agneau, tu te réjouiras. Regarde-le ! Tu le vois ? Tu le verras aussi au Ciel, quand tu paraîtras pour rendre compte de ta façon de vivre. Car c'est Moi qui te jugerai, et je serai là-haut avec mon corps glorifié avec les signes de mon ministère et du vôtre, de mon amour et de votre haine. Et tu le verras, toi aussi Uriel, et toi, Simon, et le verront Caïphe et Anna, et beaucoup d'autres, au Dernier Jour, jour de colère, jour redoutable, et à cause de cela, vous préféreriez être dans l'abîme, parce que ma main blessée vous dardera plus que les feux de l'Enfer."

LE PURGATOIRE :
Et pour ceux qui continueraient à penser, que, à cause de la bonté de Dieu, le Purgatoire n’existe pas, je vous livre ces témoignages :
(Vous en trouverez plus dans 2 livrets : « Un mois avec nos amis les Ames du Purgatoire » et « L’étonnant secret des Ames du Purgatoire »)
… je les ai sur mon coin de Prière.
Maria Simma est une mystique autrichienne. Par un don particulier de Dieu, elle reçoit depuis 50 ans la visite d’âmes du Purgatoire. Que lui disent ces âmes ? Elles donne des avertissements, demandent des prières, et parlent de leurs indicibles souffrances au Purgatoire, atténuées par la joyeuse attente et la certitude de se retrouver, tôt ou tard, dans les bras de Dieu.
Maria interrogée par Sœur Emmanuelle :
Le Purgatoire, qu’est-ce exactement ? :
C’est une invention géniale de la part de Dieu.
Prenons une image : Un jour, une porte s’ouvre et vous apparaît un être extraordinairement beau, mais beau comme vous n’en avez jamais vu sur la terre. Vous êtes fasciné, bouleversé par cet Être de Lumière et de Beauté, d’autant plus que cet Être vous montre qu’Il est fou amoureux de vous. Vous ne pouviez imaginer avant, d’être aimé ainsi. Vous devinez aussi qu’Il a un Grand Désir de vous attirer à Lui, de vous étreindre, et Le Feu de L’Amour qui brûle déjà votre cœur vous pousse à vous précipiter dans ses bras. Mais vous réalisez à ce moment-là que vous ne vous êtes pas lavé depuis des mois, que vous sentez horriblement mauvais, que vous avez le nez qui coule, les cheveux gras et tout collés, de grosses tâches horribles sur vos vêtements, etc. … Alors vous comprenez que vous ne pouvez pas vous présenter dans cet état, qu’il faut d’abord aller vous laver, prendre une bonne douche et ensuite, vite revenir le voir.
Toutefois, L’Amour qui est né dans votre cœur est si intense que ce retard dû à la douche est absolument insupportable ! La douleur de l’absence, même si elle ne dure que quelques minutes, est une brûlure atroce dans le cœur, car elle est proportionnelle à l’intensité de la révélation de L’Amour. C’est une brûlure d’Amour. Le Purgatoire, c’est cela ! C’est un retard imposé à cause de notre impureté, un retard avant l’étreinte de Dieu, une brûlure d’Amour qui fait terriblement souffrir, une nostalgie d’Amour. C’est précisément cette nostalgie qui nous lave de ce qui encore impur en nous. Le Purgatoire est un Lieu de Désir, du désir Fou de Dieu, de ce Dieu que l’on connaît déjà, parce qu’on l’a vu, mais auquel on n’est pas encore uni.
Question : Maria, les âmes du Purgatoire ont-elles quand même la Joie et l’Espérance dans leurs souffrances ?
Oui. Aucune âme ne voudrait revenir du Purgatoire sur la terre, car elle a une connaissance qui nous dépasse infiniment et elle ne pourrait plus retourner dans les ténèbres de la terre.
Question : Maria, pourriez-vous nous dire si c’est Dieu qui envoie une âme au Purgatoire ou si c’est elle-même qui décide d’y aller ?
C’est l’âme elle-même qui veut aller au Purgatoire pour être Pure avant d’aller au Ciel.
Question : Maria, quels sont les péchés qui nous entraînent le plus au Purgatoire ?
Ce sont les péchés contre la charité, contre l’amour du prochain, la dureté du cœur, l’hostilité, la calomnie …On dit que la médisance et la calomnie sont parmi les pires souillures et nécessites une longue purification… Un exemple m’a beaucoup frappé. C’est le témoignage d’un homme et d’une femme pour lesquels on lui avait demandé de se renseigner pour savoir s’ils étaient au Purgatoire. Au grand étonnement de ceux qui avaient posé la question, la femme était déjà au Ciel et l’homme était au Purgatoire. Or cette femme était morte alors qu’elle se faisait avorter tandis que l’homme, lui, était très souvent à l’église, menait une vie très digne et très pieuse. Je me suis alors encore renseigné pour savoir s’il n’y avait pas une erreur. Mais non. Ils étaient morts pratiquement en même temps, mais la femme avait eu un grand repentir et elle était très humble. L’homme, en revanche, critiquait tout le monde. Il était toujours occupé à se plaindre et à médire. C’est pourquoi son purgatoire a été très long.
Un autre témoignage est celui d’une femme qui se retrouva dans le purgatoire le plus terrible avec d’affreuses souffrances. Elle a expliqué. Elle avait une amie contre laquelle avait surgi un jour une inimitié très grande. Cette inimitié était due à elle-même. Elle avait entretenu cette inimitié pendant des années alors que cette personne à plusieurs reprises, était venue lui demander la réconciliation et la paix. Elle avait refusé à chaque fois, jusque sur son lit de mort.
Ce fait est très significatif : La rancune entretenue emmène au pire. Quant aux paroles, on ne dira jamais assez combien, une critique, une parole malveillante, peut tuer vraiment. Et l’inverse combien une parole bienveillante peut guérir.
Question : Maria, pouvez-vous nous dire quels sont les moyens les plus efficaces pour délivrer des âmes du Purgatoire ?
C’est la messe. Parce que c’est Le Christ qui s’offre par Amour pour nous. C’est l’offrande du Christ Lui-même à Dieu, La plus belle des Offrandes. Le prêtre est le représentant de Dieu, mais c’est Dieu Lui-même qui s’offre et se sacrifie pour nous. L’efficacité de la messe pour les défunts est d’autant plus grande que ceux-ci ont eu de l’estime pour la messe de leur vivant, qu’ils ont prié de tout leur cœur et qu’ils y ont été aussi en semaine selon leur temps disponible. Ceux-là tirent grand profit des messes célébrées pour eux. Là aussi, on récoltera ce que l’on a semé.
Les Âmes du Purgatoire voient très bien, le jour de leurs funérailles, si l’on prie vraiment pour elles, ou si l’on fait simplement acte de présence. Elles disent que les larmes ne servent à rien, seule la prière peut les aider. Elles se plaignent de ce que les gens vont à leur enterrement sans dire une seule prière pour elles.
C’est aussi l’offrande (avec amour et compassion) de notre souffrance volontaire, comme la pénitence, le jeûne, les privations, et aussi, l’offrande (avec amour et compassion) de notre souffrance involontaire comme la maladie, le deuil, …..
La première fois, une âme m’a demandée si je voulais bien souffrir pour elle pendant trois heures dans mon corps, après quoi, je pourrais reprendre mon travail. Je me suis dit que si tout était fini au bout de trois heures, je pouvais bien accepter. Pendant ces trois heures effectives, j’eu l’impression que cela durait plutôt trois jours tellement c’était douloureux. L’âme me dit qu’en acceptant cette souffrance avec Amour pendant trois heures, je lui avais épargné vingt ans de Purgatoire.
Encore une chose importante. Les âmes du Purgatoire ne peuvent plus rien pour elles-mêmes, elles sont totalement impuissantes à diminuer leurs peines. Si les vivants ne prient pas pour elles, elles sont délaissées, c’est pourquoi, il est important de bien réaliser le pouvoir incroyable que chacun de nous a entre les mains, un pouvoir de feu, pour soulager et délivrer ces âmes qui souffrent.
Question : Maria, pourquoi ne peut-on plus gagner de mérites au Purgatoire, alors qu’on le peut sur terre ?
Parce qu’au moment de la mort, les mérites sont terminés. Tant qu’on est vivant sur la terre, on peut réparer le mal qu’on a fait. Les âmes du Purgatoire nous envient cette possibilité. Même les Anges sont « jaloux » de nous, car nous avons la possibilité de grandir tant que nous sommes encore sur la terre.
Pour clore ce sujet, je voudrais donner un témoignage de Sainte Catherine de Gênes :
De ce Divin Amour, je vois jaillir vers l’âme, certains rayons et flammes brûlantes, si pénétrants et si forts qu’ils sembleraient capables de réduire au néant, non seulement les corps, mais l’âme elle-même, si cela était possible. Ces rayons opèrent de deux manières : L’une est de purifier et l’autre d’anéantir. Tel est l’effet du feu dans les choses matérielles. Il y a cette différence que l’âme ne peut s’anéantir en Dieu, mais uniquement, dans son être propre. Plus elle se purifie, plus elle s’anéantit en elle-même et pour finir elle est toute purifiée en Dieu. L’or, purifié à vingt carats ne se consume plus, quelque soit le feu par où il passe. Ce qui peut être consommé en lui, ce ne peut être que sa propre imperfection. Ainsi opère dans l’âme, le Feu Divin. Dieu la maintient dans le Feu jusqu’à ce que toute imperfection soit consumée. Il la conduit à la pureté totale de vingt carats, chaque âme, cependant, selon son degré. Quand elle est purifiée, elle reste toute entière en dieu, sans rien en elle qui lui soit propre, et son être est Dieu. Une fois que Dieu a ramené à Lui l’âme purifiée, celle-ci, n’ayant plus rien à consumer, ne peut plus souffrir. Dans cet état de pureté, l’âme ne peut plus sentir que Le Feu du Divin Amour de La Vie Eternelle, sans rien de pénible.
La parole que nous a proposé l’Eglise, le 18/01/2008, va dans ce sens (Ephésiens 4, 29-32)
Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche. S’il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent. En vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu, en vous, la marque du saint Esprit de Dieu : Ne le contristez pas. Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté. Soyez entre vous, pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans Le Christ.

L’EUCHARISTIE :
Maria Simma parle de l’importance de la messe…..
Mais : Qu’est-ce que La messe ???
C’est le moment où Le Christ s’offre en sacrifice pour nous sauver, pour laver notre âme par son Sang purificateur (Son Sang qu’Il a versé par Amour pour nous, sa créature pervertie à cause de nos péchés, Son Sang qui s’est mélangé aux larmes de Marie, Sa Très Sainte Mère …. Ce sont ce Sang et ces Larmes qui sont La Source de Notre Salut, ce sont ce sang de Jésus mélangé à ses larmes et celles de Sa Très Sainte Mère qui lavent notre âme de toutes les souillures que nous y avons laissées …. A nous ensuite d’accepter cet Amour, d’accepter ce Pardon, cette Miséricorde et de nous plonger ensuite dans cet Amour et cette Miséricorde, en répondant à Son Amour par Notre Amour, amour pour Lui, pour notre prochain, pour Son Eglise …. En offrant nos propres difficultés, nos propres sacrifices, nos propres blessures, par Amour pour Lui.
C’est aussi le moment où Le Christ nous offre Son Corps en nourriture. Son Corps qui est nourriture indispensable pour notre âme, qui est Sa Parole qui nourrit notre âme, nous fortifie et nous apprends à aimer, à pardonner, à souffrir, à s’offrir en offrande agréable à Dieu, pour suivre l’exemple qu’Il nous donne, et le chemin qu’Il nous trace…..
Dans le « Notre Père », nous disons cette prière : « Donne nous notre Pain quotidien » … Ce Pain quotidien est avant tout Son Corps offert pour nous, pendant le sacrifice de la Sainte Messe … la nourriture humaine, nous étant donné en surcroît … mais tellement plus importante est La Nourriture pour notre âme … que nous laissons facilement mourir au profit de notre corps, de nos sens, des envies de notre chair …. Alors que nous devrions d’abord penser à faire vivre notre âme. La messe quotidienne n’est pas une obligation (et pas nécessaire pour notre corps, pour notre chair, pour nos sens), mais elle est une réponse d’Amour à l’Amour dont Dieu nous Aime, et elle est vitale pour notre âme (dans la mesure où nous avons la possibilité physique de la vivre, ce qui n’est pas toujours le cas), pour son salut et pour qu’elle puisse, chaque jour, trouver les forces dont elle a besoin pour se purifier et donner témoignage de cet incroyable Amour de Dieu pour nous.
C’est se reconnaître pécheur, parmi les pécheurs. C’est voir que par nous même, nous n’arrivons à rien, si nous ne mettons pas Dieu au centre de notre vie. Jésus disait ceci à Marthe (après la résurrection de Lazare, son frère) : En vérité les choses humaines n'ont pas de remède, si Dieu n'intervient pas. La créature, à cause de cela, a besoin de savoir croire et contempler, d'aimer jusqu'au bout des forces de l'homme tout entier, avec sa pensée, son âme, sa chair, son sang, avec toutes les forces de l'homme, je le répète. Je te veux forte, Marthe. Je te veux parfaite. Tu n'as pas su obéir parce que tu n'as pas su croire et espérer complètement, et tu n'as pas su croire et espérer parce que tu n'as pas su aimer totalement.
C’est, après s’être reconnu pécheur, le moment du repentir, du regret amère, mais purificateur, celui qui lave notre âme. Il passe par le sacrement de la confession (le prêtre représentant Dieu) et aussi par la réparation …. Car s’il y a repentir sincère, le désir vient aussi de réparer le mal fait, à cause de nos péchés, par des actes vrai, sincères et purs d’amour, de compassion, de sacrifices et de pénitences, en étant attentif aux besoins, aux désirs, aux souffrances, aux blessures de ceux que nous avons blessés, sans oublier nos prières et nos offrandes aussi bien pour remercier Le Seigneur Notre Dieu, qui nous pardonne, que pour ceux que nous avons blessés, pour que Le Seigneur Notre Dieu, en compensation du mal que nous avons fait, répande sur ces personnes, leurs familles et leurs proches, une pluie de Bénédictions et de Grâces.
Avec notre science (et notre tête), nous pensons tout connaître … ou, un jour tout connaître.
Et pourtant, nous n’y trouvons pas Dieu. Pire nous l’éliminons de l’équation mathématique en prenant comme principe de base que l’homme par lui-même peut tout expliquer, tout comprendre et que tout a une explication scientifique, même si elle est encore inconnue à nos esprits, y compris la création du ciel, des astres, du soleil, de la terre, de la mer, des végétaux, des animaux et même de l’homme. Et dans un monde « laïc » où nous vivons, où il ne faut surtout pas parler de Dieu, où il est souhaitable de ne pas croire en Dieu, ou de faire semblant d’y croire, mais…. En rejetant tout de Dieu, de Son enseignement, de Son Eglise (Corps du Christ, quand même), en doutant de tout ce que nous pourrions voir, entendre ou lire, en remettant tout en question, alors, oui, on élimine Dieu, car on ne veut ni en parler, ni en entendre parler …. On a d’autres soucis, d’autres problèmes à résoudre (sous entendu, par nous même) … etc. …
Parce que pour trouver Dieu, il faut rejoindre notre âme, et pas notre esprit. Il faut partir de l’équation inverse où Dieu est notre créateur, le créateur de l’univers, du ciel, des étoiles, de la terre, des végétaux, des animaux et de nous même. Et le souvenir de cela, Il l’a mis dans la seule partie de nous même qui peut être éternelle, c’est notre âme … à condition de ne pas la faire mourir … pour ne laisser vivre que notre corps, nos sens, les envies de notre chair …. Alors que nous devrions d’abord penser à faire vivre notre âme.
Prenez par exemple un grain de sable. Nous sommes comme un grain de sable sur l’immensité de la terre. Et nous, grain de sable, nous voulons expliquer à la mer qui vient sur nous, à la terre qui nous entoure, aux animaux qui passent prés de nous comment ils fonctionnent, pour quel motif, ils font tel ou tel chose, comment ils se reproduisent, pourquoi, etc. … alors que nous ne pouvons expliquer pourquoi, tel autre grain de sable, dans un autre environnement, est différent que nous.
Dieu est l’Infini …. L’infiniment Grand, L’infini Amour, L’infini Lumière, et nous, nous voulons expliquer le monde, sans même chercher à le comprendre (chose qui nous dépasse totalement, tellement nous sommes limités), nous voulons expliquer comment notre être né, grandit, meurt, mais nous ignorons notre âme, nous ignorons Le Paradis, Le Purgatoire et L’Enfer.
Si nous pouvions comprendre que Dieu nous dépasse tellement, que pour en apercevoir un début de compréhension, il faudrait s’en remettre à Lui, et Lui demander de nous expliquer, ce que au moins, notre esprit peut comprendre et ce que notre âme peut comprendre.
Reconnaissons-nous grain de sable devant Dieu, demandons Lui de nous éclairer, et acceptons ce qu’Il nous dit, sachant que nous sommes incapable de comprendre. La seule chose dont nous sommes capable est de Lui faire une totale confiance, à Lui qui sait tout.
Jésus dit à Marthe : Ne sais-tu pas que ce sont les tortures d'une tierce personne, qui résiste aux assauts parce qu'elle est bonne et fidèle, qui affermissent la guérison d'un autre esprit ? Ne sais-tu pas que rien n'est isolé de tout ce qui arrive et existe dans la création, mais que tout suit une loi éternelle de dépendances et de conséquences qui fait qu'une action de quelqu'un a des répercussions naturelles et surnaturelles très étendues ?
Qui parle, même pense aujourd’hui que l’action (bonne ou mauvaise) d’une personne, la pensée (positive ou négative) d’une personne, la prière ou l’absence de prière d’une personne, l’amour ou la haine d’une personne peut avoir des conséquences dans un autre endroit du globe … pas grand monde … et pourtant, nous voulons expliquer le monde !!!
Dieu (Père, Fils et Saint Esprit) doit devenir notre unique Amour, nous devons apprendre à l’aimer de plus en plus, avec tout notre être, d’un Amour totale et sans limite.

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
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PIERRE

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